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Tout le monde est sur le même braquet. Enfin presque tout le monde. « Nous sommes cent dix au club. Là, il y a une quarantaine de bénévoles », lancent d’une même voix Claude Bauduin et Christian Théron, l’ancien et le nouveau président du Cyclo Club Orchies. D’ici une heure et demie – à 15 h 35 très précisément – la tête de course du Paris-Roubaix va leur passer sous le nez. Eux seront au charbon, le dos tourné à la course qui passe à quelques mètres du chapiteau, sur le chemin des Abattoirs, le secteur pavé numéro 12. Pas question de laisser les Belges (notamment) sur leur soif. « Ça fait vingt ans que la commune dresse un chapiteau à cet endroit-là. Nous, ça fait une dizaine d’années qu’on y fait de la restauration », expliquent-ils. Trois cent cinquante repas le midi et des pintes et des pintes de bière pour apaiser la soif des spectateurs avant, pendant et après le passage des coureurs. Chacun est à son poste. Pas question de se rater. « Paris-Roubaix c’est la moitié des subventions de l’année », calcule Claude Bauduin, nommé président en janvier. De l’argent certes, mais aussi une bonne journée entre cyclistes amateurs. « C’est un grand moment de convivialité », concluent-ils avant de retourner au turbin.
Bertrand Bussière Voix du Nord Douai
![Jeanne Marie et Stéphanie, deux bénévoles du CC Orchies, ont quitté quelques minutes leurs postes sous le chapiteau pour encourager les coureurs. B Bussière VDN](https://ccorchies.fr/wp-content/uploads/2023/04/2023_04_09_stephanie_jeanne-marie.jpeg)
Jeanne Marie et Stéphanie, deux bénévoles du CC Orchies, ont quitté quelques minutes leurs postes sous le chapiteau pour encourager les coureurs. B Bussière VDN Douai.