Le Tour de France de Jean Louis Testart

LE TOUR DE FRANCE de Jean-Louis TESTART Juillet 2022
Quelques souvenirs épars d’une belle balade appelée Tour de France randonneur et
cyclotouriste. ( pour moi c’était « cyclotouriste », 44 jours, en trois parties, septembre 2019
et 2020, puis juin 2022 )
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Fin septembre 2019, je suis parti de Carvin, direction Wissant, et personne ne s’en
souvient, il a plu, mais il a plu ! le long des côtes de la Mer du Nord, puis de la Manche, en
Flandre Aquatique (euh, maritime). La route reflétait le ciel, qui en fait avait disparu. Ciel et
terre mélangés, fondus ensemble, le cyclo noyé, rincé, il pédale recroquevillé au fond de
lui-même, il attend l’éclaircie qui forcément est devant, alors il roule…Il roule en baissant la
tête lorsque, las de scruter le ciel, il a perdu l’espoir. Je
me souviens pourtant que la route du Cran d’Escalles
avait sauvé ses couleurs, son ocre, ses verts, ses bruns,
quand le vent marin brisait la chape grise du ciel.
Ensuite, il y a eu la route de Varengeville et les stations
du bord de mer (descendre la falaise, puis la remonter)
désertes, un peu désuètes – Pourville, Quiberville, St
Aubin sur mer etc.. entre Dieppe et Fécamp, et bien sûr
Etretat. La Normandie a dû signer un pacte avec un
quelconque dieu de la pluie (par exemple Tlacol, le
« Dieu Ruisselant » des Aztèques, qui protège des
typhons et des ouragans, la preuve : pas de typhons en
Normandie !). Voilà le pacte : Il pleuvra, mais les prairies
généreuses et les forêts de feuillus coiffant les collines
aux courbes douces, l’alignement à perte de vue des
falaises depuis le cimetière marin de Varengeville, ça
vous fera de beaux paysages, même noyés sous la pluie !
Maintenant je longe les plages du Cotentin. Une sorte de
mélancolie, quelque chose de suranné, se dégage de ces stations, c’est comme si le sable
reprenait le dessus… Il y a le souvenir omniprésent du débarquement, j’arrive la nuit à
Cherbourg par de petites routes forestières, mon éclairage est défaillant (hum…). Le
Cotentin, ça donne l’impression d’un monde à part : presqu’une île, presqu’hors du temps,
d’ailleurs il y a du soleil, il ne pleut plus (presque…).
Puis le mont Saint-Michel. Là où la pluie s’arrête, parce que l’on rentre en Bretagne ! (Tous
les bretons savent bien que le Mont Saint Michel est en réalité breton…). La Bretagne, elle,
a dû signer un pacte avec le vent, un vent puissant, chargé d’embruns, et diffusant l’odeur
du varech, le vent comme le souffle de la mer, qui elle vient se fracasser sur les célèbres
rochers de granit rose. Il ne pleut jamais en Bretagne, comme le dit mon copain Eddy, mais
le bitume inondé est comme un miroir où vient se refléter la lutte gigantesque que se
livrent le vent et les nuages gris-noirs. C’est ce qui se passe à la Pointe du Groin, entre
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Cancale et Saint Malo. Un miracle en somme : les gouttes se mélangent aux embruns et
s’éparpillent dans le ciel, ce n’est pas de la vraie pluie !
Je participe au spectacle en tenant mon rôle : le vélo glisse, présence silencieuse, efficace,
sur la route, trop facile ! Moi il me faut lutter pour avancer, pousser fort sur les pédales,
me déhancher – sans brusquer le vélo, qui pourrait bien se venger – et maudire un peu le
vent furieux. Cela donne un équilibre précaire, surtout lorsque le vent est latéral, comme à
Saint Malo, où je dois marcher pendant quelques dizaines de mètres, de peur de
tomber (un cycliste qui marche à côté de son vélo, c’est comme un marcheur qui marche à
côté de ses pompes !
Puis ce sera du longe-côte jusqu’à Lannion, ensuite, via Morlaix, direction sud-ouest Il me
faudra traverser des bourgs oubliés, comme Ploudalmézeau, par exemple, pénétrer dans la
Bretagne secrète, sauvage – ses landes et ses forêts profondes, riches de la diversité de
leurs essences, – pour retrouver les voitures du côté de
Brest, et à nouveau la côte, Le pont qu’on ne peut pas
« loupper » (hé hé), le point de vue fabuleux sur la
presqu’île de Crozon, puis, par Douarnenez, arrivée à
Pont l’Abbé après plusieurs heures de pluie battante,
alors que l’on est encore au cœur de la Bretagne (qui est
le Finistère, bien sûr) ! Je n’y comprends plus rien…
Voilà. Une précision cependant avant de continuer mon
récit : pour faire plaisir à mon lecteur.e.s ( je m’initie à
l’écriture inclusive) et lui épargner de l’ennui, j’ai décidé de laisser beaucoup de blancs dans
le récit de mon voyage…A bon entendeur.e.s…
-2- après l’ouest, l’est !
La deuxième partie m’a mené de Gruson à Teyran (un bourg situé entre Montpellier et St
Martin de Londres), en passant bien sûr par les cols alpins puis vers la mer jusqu’à St
Raphael. On est à la fin du bel été 2020, le covid laisse un peu les gens tranquilles, pas de
canicule, le monde d’avant, en somme…
Je me souviens du Carrefour de l’arbre : juste un petit tour sur les pavés et puis s’en va…,
puis des églises fortifiées de Thiérache, refuges contre les pillards qui passaient par là et
témoins d’une histoire de guerres et de ravages, mais c’est fini : personne de moins
belliqueux que le cyclo qui glisse sans bruit à travers le bocage !
Ensuite ce sera la Lorraine. Mon premier souvenir – j’ai honte – c’est celui d’une succession
de côtes sur de longues lignes droites, des villages-rue bordés de maisons massives, ocres
ou grises, parfois délabrées, sous le crachin. Mais il y a aussi des bourgs superbes (
Montmedy, Marville…) entourés de prairies fleuries occupant l’essentiel de l’espace, et les
gens rencontrés semblent à l’image des lieux qu’ils habitent, pas très exubérants, mais
toujours amicaux. En fait, c’est ici comme ailleurs : comme je ne fais que passer par là, j’en
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reste à quelques images fugitives, à quelques impressions qui se mélangent. C’est le lot du
pauvre cyclo : il ne s’attarde pas, il a quelque part un gîte qui l’attend et un grand tour à
faire, le pays n’est au fond pour lui qu’un paysage, il reste à la surface des choses, étranger,
invité, mais aussi il est dehors, à respirer l’atmosphère – la lumière et le vent, les sons et les
couleurs, et le silence aussi – c’est déjà ça ! Et les rencontres, le plus souvent chaleureuses,
qu’il ne faut pas oublier.
Entre Saverne et Strasbourg, puis le long du canal de la Marne au Rhin, de belles routes
vertes offrant fraicheur et végétation luxuriante, et
ensuite l’Alsace sous le soleil, ses maisons à colombage,
pleines de couleurs, des villes souriantes, et
heureusement des gens serviables, comme cet artisan
qui, grâce à l’outil ad hoc, m’a débarrassé de mon
dérailleur avant, victime d’une lâche attaque par un
sandow cassé.
Maintenant la première montée un peu sérieuse, le Haut
Koenigsbourg, et en route vers le Jura ! Je me souviens d’avoir longé
le Doubs (dans le Doubs dit-on, abstiens toi… de te baigner), qui
n’est encore qu’une petite rivière perdue dans la vallée, en
contrebas de collines herbeuses d’un vert intense. Puis des routes
plus escarpées, des combles, de la roche affleurant à mesure que je
pénètre dans le massif (entre St Claude et Thônes), et le premier col
à plus de 1000m ! le col de la Croix de la Sierra, rien du tout par
rapport à ce qui va suivre ! Et ce qui va suivre, ce sont bien sûr les
Alpes !
Un randonneur m’a dit il n’y a pas bien longtemps : « dans les cols, il
faut juste attendre que ça passe ! ». Bon, je suis patient
et je sais attendre, mais à 9/10% (comme à la fin du
Galibier), c’est la galère. La distance affichée km par km
est une aide précieuse, mais c’est quand même la
galère ! Englué dans l’effort, je n’ai même pas vu les
marmottes de l’Izoard ! alors que le motard rencontré au
sommet, lui…
Bref, tout cela n’est rien, au regard de la beauté du
décor, qui est époustouflante. La montagne est là, présence silencieuse, vibration
immobile. Au loin on voit la muraille crénelée de granit gris clair, de cette roche qu’on
appelle plutonique parce qu’émergée des profondeurs de la terre par la collision des
plaques tectoniques. Mais autour de soi la même roche est recouverte de mousse vert
tendre, ou maculée de lichen jaunâtre, et le rose des buissons de fleurs y ajoute sa vivacité.
La biosphère a du bon ! Il y a de la douceur dans la manière dont ici les pentes s’inclinent,
dont leurs plans se rejoignent, ce n’est pas la forme acérée des pics de granit pur, ni la
muraille parfois écrasante des gorges ou de certaines vallées resserrées, pas non plus cet
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agencement chaotique de roches diverses -grès, calcaires… – tel qu’on le voit dans les
Préalpes d’Azur. C’est en fait un paysage vraiment singulier.
Bon, maintenant il faut redescendre. La pente est forte, j’éprouve une sorte de vertige à
voir en miniature les maisons de la vallée, si loin en contrebas : rejoindre la terre ferme !
comme peut y aspirer un homme du plat pays.
Après cela, les grands cols se succèdent, jusqu’à celui de La Cayolle, et ensuite la route vers
la mer (par Valberg ), un pur régal. J’emprunte la route de la Corniche de St Raphaël pour
aller jusqu’au lieu-dit Le Dramont, le point extrême sud-est de la randonnée, et pour
remonter vers Fréjus. La mer, vue de haut, dans un flot de voitures…le plaisir est mitigé.
C’est pire à Fréjus, où le vélo n’est pas le bienvenu, et pire encore sur la route qui remonte
vers Manosque, au moins jusqu’au beau village de Tourtour : les autos vous serrent et vous
klaxonnent, les bipèdes enfermés dans leur caisse n’aiment pas trop leurs congénères
lorsqu’ils avancent, vulnérables mais à l’air libre, tous leurs sens en éveil, sur leurs belles
machines !
Bon, ensuite à nouveau de belles routes, j’ai longé le Ventoux en le surveillant du coin de
l’œil, quelquefois que ma route s’approcherait d’un peu trop près de lui… mais non, tout
s’est bien passé, J’ai rejoint Carpentras, une cité vivante et accueillante, comme le sera
Uzès, le lendemain, jour de mon arrivée à Teyran .
-3- De Pont l’Abbé à Teyran, via les Pyrénées.
C’est parti pour boucler la boucle ! Je pars de Pont
l’Abbé et prends d’emblée la variante qui me permet
d’éviter les villes côtières surchargées de voitures, une
fois passé Concarneau . La chaleur est en train
d’arriver, sensible dès la Loire traversée, comme c’est
courant. Je fais un détour vers Talmont St Hilaire, où se
déroule la semaine club du Cyclo Club Orchies .
Ambiance chaleureuse, la fête en permanence ! Je
dors chez mes amis Yvon et Gisèle qui m’accueillent
très gentiment chez eux et au petit matin, en route vers l’enfer !
S’il fallait illustrer ce moment par un titre de film, disons que ce serait pas « Sueur froide »,
et pas non plus « Dans la chaleur de la nuit » (je n’ai pas roulé la nuit ), mais plutôt « Sous la
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chaleur du soleil », le fameux film du très célèbre Jian Wen ( de Hong Kong) ou encore le
lapidaire « A boire », avec Emmanuelle Béart, ou mieux : « 37.2 le matin ». Mais Yves
Boisset (le juge Fayard, un taxi mauve), va droit au but et remporte la palme avec son film :
« Canicule », qui raconte une course éperdue sous un soleil de plomb. Je me suis un peu
identifié à Jimmy Cobb, alias Lee Marvin, sauf bien sûr que je n’étais pas traqué par toutes
les polices de France, que je n’avais pas en poche un million de dollars mais surtout,
surtout, que je suis à vélo, pas à pied !
Le décor étant planté, une petite aventure : près de Saintes, ma route semble s’arrêter là :
la vis de selle vient de se casser ! Accablement, consternation, mais pas trop longtemps, car
il fait très chaud ! Pour une fois, mon cerveau fait des étincelles (inoffensives,
heureusement) : « et si la vis de ma sacoche arrière était de même calibre ? », me dis-je à
moi-même. Idée lumineuse, ça marche ! il ne me reste qu’à accrocher la sacoche à mon sac
à dos, et avec ma hotte sur le dos, je m’en vais sur mon vélo, mais seulement pour
quelques petits kilomètres, puisque le bon samaritain se présente bientôt, sous la forme
d’un jeune mécano qui me trouve la bonne vis et me répare tout cela en quelques minutes.
A nouveau je roule ! soulagé, j’ai l’impression de voler.
Passage à Coutras, puis à St Emilion, une ville aussi belle qu’inhospitalière : pas de terrasse
ou déguster un bon café, que des vendeurs de vin ! Le jus de la treille ne se conjuguant pas
avec hospitalité, tant pis, j’irai rôtir plus loin.
En fait, pas besoin d’aller très loin : une fois franchie la Dordogne à Cadillac, les Landes
approchent. Les Landes se composent d’une route droite bordée par des conifères, à
l’infini, à perte de vue. Le décor étant toujours le même, le cycliste vit un cauchemar : lui
qui n’aime rien tant que la circulation des images toujours changeantes des lieux qu’il
traverse, le voilà confronté au spectacle d’une route immobile, la même route qui se recrée
devant lui à mesure qu’il croit avancer, la route sans fin. Avec la chaleur en plus (vers 45°),
cela devient une épreuve…et le soleil qui reste obstinément au milieu, impitoyable, et
l’herbe sur les côtés sèche, roussie, couleur de blé mûr. Il y a bien une sorte de vent, mais
pas grand-chose à voir même avec le souffle d’un ventilateur, je pencherais plutôt pour
celui d’un sèche-cheveux… Heureusement les quelques personnes rencontrées dans leur
jardin me redonnent un peu de courage : je leur demande de m’arroser, ils le font
volontiers, je me sens devenir comme un vulgaire poireau, mais l’effet est vraiment
bénéfique. Je m’arrête cependant à Sabres, au lieu de Dax, ma destination initiale. Je me
sens cuit, asséché, grillé, si je peux dire.
Ensuite de très belles routes vers les Pyrénées – Sorde l’abbaye, puis
Tardets-Sorholus-, et je suis enfin au pied de l’Aubisque ! Il me
rappelle les cols alpins. La pente pour cette fois me semble plus
accessible, c’est toujours aussi somptueux, le ciel s’est donné
rendez-vous avec la terre, le lointain rocheux et sombre, le proche
dans les couleurs pastel que donne la végétation des hauteurs. Le
soleil n’a pas fini de dissiper les bancs de brume, le pic de Ger, et
son beau gris profond, lumineux, apparaît puis disparaît au gré de la
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course des nuages, contraste entre sa réalité massive, imposante, venue de la nuit des
temps, et ses apparitions fugaces, éphémères. Un bonheur !
Au Tourmalet, ce sera une autre paire de manches : je grimpe laborieusement au milieu
d’un océan de belges partis d’Argelès-Gazost. Ils ont l’humeur joyeuse, ils sont exubérants,
mais ils me dérangent un peu quand même. Ils ont transformé le sommet du col en grand
Bazar, une Kermesse avec des chansons genre Annie Cordy, des lampes laser et du boucan,
tandis qu’un peu plus loin, au milieu d’une cohorte de bus, des ouvriers travaillent à la
construction d’un mur en béton. Et la belle vue alors, le spectacle grandiose promis aux
courageux ? Pas grave, la montagne, écœurée, s’est aussi absentée. A la place une sorte de
purée de pois, froide et humide, s’est installée – une sourde vengeance – qui d’ailleurs va
rendre la descente dangereuse et pénible.
Et je continue patiemment ma route à travers l’Ariège, puis dans les Pyrénées Orientales. Je
ne manque pas de photographier, pour le petit groupe wattsapp qui me suis, la fameuse
Tartatin de Tarascon, création du grand cuistot A. Daudet. A part cela, Il reste encore
quelques difficultés à franchir : le col d’Agnès, Le col de Portet d’Aspet par exemple.
Quelqu’un d’obligeant rencontré à Arreau me conseille de diviser l’effort en deux : on
monte la première partie, on redescend et puis ensuite, reposé, on affronte la deuxième,
jusqu’au sommet. On peut aussi prendre le col à l’envers, me dit-il, si de l’autre côté la
pente est plus douce. Tout cela est bien joli, très tentant, mais je flaire un piège ! Et par
honnêteté, de toute façon, J’en resterai à ma route initiale. D’autant que pour certaines
montées, L’Aspin, plus tard Mont Louis, je suis déjà sur la pente la plus facile.
A Olette, je sors des Pyrénées. Je m’arrête près de Rivesaltes, convaincu que le plus dur est
fait. C’est sans compter sur cette maudite Tramontane, qui souffle en rafale, comme
toujours. Lorsque j’arrive à OpoulPérillos, ce sont des claques de vent qui me bousculent,
d’un côté la paroi rocheuse, de l’autre le ravin, pas méchant, mais quand même, au milieu
des éoliennes qui regardent la mer, dans les routes sinueuses qui mènent au col de Feuilla.
Je n’en mène pas large. Et là une apparition surprenante : une jeune cycliste me croise,
sereine et facile. Je lui lance, très inspiré, un « y a du vent ! » de circonstance, petit sourire,
sans doute plein d’indulgence, et puis elle disparaît dans un virage. Comment peut-on faire
du vélo par un temps pareil ??
• Cela me fait penser à une autre rencontre, l’année précédente, dans la corniche
de St Raphaël , au milieu d’une marée de voitures : une cycliste qui avait dû
perdre dans un accident ses deux chevilles. Surprenantes cependant l’ agilité, la
vivacité, la joie de vivre qu’elle manifestait ! Comme quoi le vélo–cet archétype de
l’exosquelette, et en même temps le contraire absolu de la carapace !-sait
s’adapter aux défaillances du corps, en plus d’en augmenter considérablement la
force.
Bon, pour en revenir au présent, le même jour, à cet endroit, la garrigue s’est mise à brûler.
(1000 hectares partis en fumée) Nous voilà dans le monde d’après, plutôt inquiétant.
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Pour moi, c’est presque fini : je passe dans le Minervois, belle région de landes et de forêts,
d’affleurements rocheux, de vignes et de calcaire, de villages perchés sur les crêtes, et je
continue jusqu’à St Martin de Londres, via St Chinian, et pour finir le Pic St loup, comme
une mâchoire ouverte, et la plongée vers Montpellier.
Au lecteur.e.s qui – le.s courageux- a continué sa lecture, je n’ai plus qu’à répéter ce que dit
mon copain Eddy : Vive le vélo ! J .L.T.

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